JOYEUX NOEL A TOUS
jeudi 23 décembre 2010
Adaptation de Noël
JOYEUX NOEL A TOUS
lundi 20 décembre 2010
Shopping
samedi 18 décembre 2010
Etoile des neiges
mercredi 15 décembre 2010
Amis de tout poil
mercredi 8 décembre 2010
Bientôt le Père Noël...
Première fois donc que :
- j'observe une ségrégation si nette entre partisans du sapin en plastique (alibi écologique et pragmatisme) et ceux plébiscitant le "vrai" arbre de Noël (la tradition avec l'odeur, la résine, les aiguilles qui tombent et l'empreinte Carbone qui va avec).
- je dégouline de transpiration en choisissant l'épineux de mes rêves,
- je dois arroser mon sapin coupé pour qu'il n'ait pas l'air d'un balai alopécique en une semaine,
- je pars me baigner à la piscine après avoir décoré le végétal avec les enfants,
- j'ai droit aux chants de Noël interprétés par un ensemble de trombones à coulisse au bord de la pataugeoire du condo (si, si, je vous jure et en plus à l'heure de la sieste !),
lundi 6 décembre 2010
Les aventures de Nono
vendredi 3 décembre 2010
Spectacle impromptu
lundi 29 novembre 2010
Un samedi matin
mercredi 24 novembre 2010
Roulez jeunesse !
Bref, pour les étrangers comme nous, passé un an de séjour, notre permis international ne vaut plus rien et il faut repasser un examen théorique qui nous a rappelé nos jeunes années, les tests dispensés par l'auto-école et les questions tendancieuses. Aujourd'hui évidemment, la technologie a pris le dessus et le QCM aléatoire sur ordinateur à écran tactile a remplacé le feuillet à perforer. Cependant, l'habituelle efficacité singapourienne a montré ses limites dans l'étape suivante qui consiste en la délivrance, dans la foulée du test, d'un permis provisoire. Deux heures de patience pour un pauvre bout de papier arraché (salement) d'une feuille A4 et la promesse d'un envoi du permis définitif sous 30 jours... Fred ayant pris spécialement une journée de congé pour ce fameux permis, nous avons tenu bon sur nos chaises en plastique et maîtrisé notre mauvaise humeur, la ravalant au rang de grommellements intérieurs rageurs tout au long de notre attente. Nous avons enduré l'odeur d'ail qu'exsudait par tous les pores mon voisin chinois, à peine froncé un sourcil mécontent quand les préposées ont pris tranquillement leur pause déjeûner et même pas hurlé quand, enfin parvenus au Graal du comptoir, l'une des employées a fait mine de ne pas comprendre que le permis international était un document officiel traduisant notre permis français. Notre stoïcisme a payé et maintenant : "Can drive lah !"
lundi 22 novembre 2010
Danse indienne
Dans la petite salle, la communauté indienne avait largement investi les rangées de sièges inconfortables et, certainement seules expatriées caucasiennes de l'auditoire, nous faisions pâle figure dans nos habits européens face aux paillettes des saris. Singapour oblige, le spectacle a commencé à 20h pétantes, comme annoncé sur le programme. Musique traditionnelle et chants joués par des musiciens présents sur scène accompagnaient la danseuse. Malheureusement et pour être tout à fait honnête, mon enthousiasme de spectatrice novice de danse indienne m'a rapidement abandonnée. Au bout de 45 min, je n'ai rapidement plus eu aucune pitié pour la scénogaphie indigente qui consistait, entre deux performances chorégraphiques (ou ce qui en tenait lieu) à projeter de façon répétitive de pauvres images crayonnées accompagnées de voix off dont celle d'un enfant au rôle convenu de Candide. La danse, initialement constituée de mouvements gracieux et sonores, s'est rapidement tranformée en un mélange (très) approximatif de mime et de roulements d'yeux, censé représenter les différentes séquences du conte ! Initialement prévu pour durer 1h15, nous avons eu la
- une meilleure connaissance du conte Ramayana,
- un postérieur endolori par des sièges à l'assise effroyablement dure,
- une très forte frustration quand je me suis aperçue que je devrai me passer d'une glace réconfortante, la boutique étant fermée eu égard à l'heure tardive de fin du spectacle !
jeudi 18 novembre 2010
Hari Raja Haji
lundi 15 novembre 2010
Natation
Peur d'avoir froid ? Pudeur extrême ? Protection solaire ? Nouvelle méthode de lavage de linge sale ? Team spirit ?... Mes interrogations ne m'avaient pas permis d'élucider le mystère vestimentaire aquatique. Finalement, Eloi ayant charmé une maman photographe, j'ai eu le fin mot de l'histoire. Il ne s'agissait pas de la dernière mode chinoise balnéaire mais d'un très sérieux examen, le NASSA ou National Survival Swimming Award ! Et là, quand les gamins ont attaqué le test, preuve fut faite qu'on ne rigole pas avec les tests à Singapour. Le coach aboyait des ordres que les petits nageurs s'appliquaient à suivre d'abord concentrés, puis, au fur et à mesure du déroulement, de plus en plus épuisés. Et le pyjama, me demanderez-vous ? Eh bien, il fallait savoir nager avec, le retirer dans l'eau et surtout en faire, grâce à l'air insufflé dans le pantalon convenablement noué, une sorte de coussin flottant !!!! Loin d'être facile visiblement mais tous les élèves y sont parvenus, manifestement heureux de pouvoir se reposer quelques secondes sur leur boudin de sauvetage "hand-made" !
Je ne sais si tous les enfants ont passé haut la main leur examen mais en tout cas, les parents avaient, eux, d'ores et déjà gagné la tranquillité pour leur soirée, assurés de coucher sans encombre leurs rejetons fatigués.
mercredi 10 novembre 2010
Tip, tap, top
Quelques tips sur les cartes qui occupent désormais (avec quelques petites autres choses) mon sac à main singapourien :
- une carte de crédit : classique mais attention, il s'agit bien d'une carte de crédit ! Il ne faut donc pas oublier de payer la note à la banque en fin de mois et ne pas tirer de liquide avec sous peine d'avoir une grosse commission qui s'ajoute au retrait. Et pour tirer des sous, comment fait-on alors ? Et bien, on se sert de la suivante :
- la NETS CashCard : ce serait un peu l'équivalent de notre très inefficace "Moneo". On l'utilise pour retirer du cash, pour payer pratiquement tous ses achats et son débit est immédiat. Va savoir pourquoi, elle n'est souvent pas acceptée dans les restaurants.
- la CashCard : à ne pas confondre avec la précédente, elle ne sert à payer que l'autoroute ou les parkings. Elle est censée être à demeure dans la voiture et gentiment insérée dans la IU (In-vehicle Unit). L'expérience étant le meilleur moyen d'apprentissage, je peux vous dire que depuis mon amende pour non-paiement de l'autoroute, je ne l'oublie plus !
- la EZ-link : c'est ma meilleure amie, celle qui m'ouvre les portes des bus, des métros et même de certains taxis. Elle paie mes trajets au km parcouru et pas selon un forfait comme mon ex-copine, la carte orange parisienne. On s'applique à faire soigneusement, comme le rappellent les affiches dans les bus, "tap in" et "tap out" sur le détecteur sous peine de payer le parcours entier ou de se faire réprimander par un éventuel contrôleur.
Les deux dernières cartes doivent être créditées et comme tout est affaire d'équipe, la NETS CashCard devient alors votre alliée pour tranquillement procéder au "top up" via les distributeurs automatiques répondant ici au doux nom d'ATM (Automatic Teller Machine).
Si l'on a peur des excédents de bagage dans son portefeuille, tout cela peut être intégré dans la seule carte de crédit ! Efficace non ?... Bon, évidemment, si on la perd...
lundi 8 novembre 2010
Sur la plage abandonnée, ....
Le feu des BBQ pits a désormais, heureusement, remplacé celui des canons et les seules batailles que l'on y livre sont celles contre les moustiques. Là encore, l'Histoire n'étant qu'une vaste répétition, les voraces bestioles indigènes ont remporté, haut leurs 6 pattes, le combat sur l'Européenne visiblement très appétente que je suis.
samedi 6 novembre 2010
Dipawali
Après Dipawali (ou Diwali selon certains), ce sera enfin le calme plat jusqu'à Noël... Un peu de foie gras pour remplacer le curry ?
mardi 2 novembre 2010
Multilinguisme à Krabi
- géologie : observation des karsts à tourelle immergés disséminés dans la baie d'Ao Phang Nga (pitons calcaires issus des restes fossilisés de coquillages et de récifs coralliens).
- botanique : analyse comparative des racines pneumatophores des arbres du genre Rhizophora des mangroves présentes en eau douce, salée et saumâtre.
- zoologie : recensement de diverses espèces d'Ostéichtyens (au sens classique bien entendu) (les célèbres Scaridae, Zebrasoma flavescens ou bien encore le fameux Zanclus cornutus). Nous avons même eu la chance d'apercevoir, cherry on the cake, l'effrayant et mortel Laticauda colubrina.
- entomologie : étude du régime alimentaire des Aedes et autres diptères de type piqueur-suceur résultant de la modification de la biocénose par intrusion d'individus caucasiens.
- chimie : expérimentation in situ de la solubilité du lait du fruit du Cocos nucifera dans une boisson issue de la fermentation de Saccharum officinarum.
Heureusement, nous avons tout de même profité de nos quelques instants de loisir pour prendre des long-boats, faire du snorkeling, du kayaking et du beach-walking... Des chouettes vacances qui ont un goût de not enough et sont une promesse de futur come-back.
สวัสดีค่ะ /sawatdii kha (au revoir, bien sûr!)
mardi 26 octobre 2010
Theemidhi
Les cérémonies étant censées commencer autour de minuit, nous sommes tranquillement arrivés aux alentours de 23h00 et nous nous sommes trouvés face à une montagne de chaussures à l'entrée du temple, nous indiquant ainsi que nous allions très certainement devoir partager notre espace vital avec nombre de nos congénères. Ayant choisi un emplacement judicieux pour poser nos tongs tout en espérant ne pas repartir pieds-nus arès la visite, nous avons pénétré dans le temple que je n'avais jamais vu aussi grouillant de vie. Les statues des dieux, dûment bijoutées, disparaissaient sous les guirlandes de fleur offertes par les croyants et, entre les différents bâtiments, étaient tendus des fils auxquels étaient suspendus des feuilles de manguier et des tressages de feuilles de bananier. Le brasier, une sorte de fosse peu profonde de 5 m de long environ, était en cours de préparation. Les meilleures places pour le voir étant soit attribuées aux familles/officiels/journalistes etc., soit prises d'assaut par les "early birds", nous nous sommes contentés de l'observer grâce aux écrans judicieusement placés autour et dans le temple car, oui, les hindous vivent aussi à l'heure technologique. La chaleur aux alentours semblait insoutenable et les hommes qui s'en occupaient, tous vêtus de jaune safran, se versaient des seaux d'eau sur le corps avant de de s'en approcher, de l'attiser, de le ratisser ou de le tasser, bref une préparation digne des BBQ des grands soirs d'été ! Finalement, après que la procession des croyants venus du temple Sri Veeramakaliamman soit arrivée dans l'excitation et les chants, les sprints sur terrain chaud ont commencé. Ce sont 4000 pénitents qui ont parcouru pendant toute la nuit ces quelques mètres plus ou moins rapidement selon leur degré de résistance. Regards hallucinés pour certains, concentration intense pour d'autres mais pour tous, à la sortie d'une marche sur des braises ardentes, la joie et la fierté se lisait sur leur visage et aucun ne semblait souffrir de brûlures... La foi soulève des montagnes dit-on, ici en tout cas, elle a fait office de combinaison anti-feu !!!
lundi 25 octobre 2010
Navarathri
Assuré de ne pouvoir périr que de la main d’une femme, le puissant et cruel démon Mahishasura se croyait immortel, pensant (en basique mâle sexiste) qu’aucune créature féminine ne serait assez forte pour le vaincre. Il fit régner le chaos et la terreur sur terre comme au ciel, prenant même en otages Shiva, Vishnu et Brahma. Afin de sauver leurs époux et l’humanité, les déesses Durga, Lakshmi et Sarasvathi unirent alors leurs pouvoirs et leurs forces pour ne former plus qu’une seule Déesse. Elle combattit le démon pendant 9 jours et 9 nuits avant d’en venir à bout le dixième. Célébrant cette victoire, Navarathri est une fête en l’honneur des trois déesses les plus importantes du panthéon hindou, respectivement déesses du Pouvoir, de la Fortune et de la Connaissance. Ce festival divisé en trois périodes de trois jours correspondant à chacune des déesses, se termine en grandes pompes par la journée de Vijayadashami pendant laquelle on rend hommage à la Déesse Mère placée sur un chariot de procession promené autour du temple.
vendredi 22 octobre 2010
Chinese Opera
Plongée directe dans la vraie vie des Chinois, notre soirée au Hong San Temple est peut-être ce que j'ai vécu de plus dépaysant à Singapour. Rien de grandiose a priori car l'édifice est perdu au milieu d'une zone industrielle, une grande tente est montée à côté pour abriter les tables en plastique sur lesquelles on sert gratuitement des repas végétariens, les croyants arivent en navette depuis le métro. Mais ce fut, grâce à la gentillesse de notre hôte, un partage culturel autour d'un spectacle traditionnel. Visite backstage, places VIP (sur chaise en plastique d'accord mais au 1er rang), explication de texte du conte et conseils photos avisés nous ont permis de nous immerger dans le spectacle, d'en comprendre les détails, d'en admirer les costumes et d'en apprécier les chants ainsi que la musique. Même si, il faut bien le reconnaître, le spectacle était un peu long, il était plaisant et d'un graphisme époustouflant entre les maquillages, les coiffures et les tenues. Les acteurs et managers venus nous voir à la fin du show étaient agréablement surpris de nous voir enchantées de notre soirée et nous avons été réinvitées le lendemain pour le dernier opéra du festival. Comme il ne faut pas abuser des bonnes choses, nous avons décliné la proposition mais il est certain que je garderai trace dans ma mémoire de de cette soirée comme une réelle immersion au coeur du folklore traditionnel chinois.
mercredi 20 octobre 2010
Haze
dimanche 10 octobre 2010
Ballade sportive
- les expats et/ou touristes en goguette, très souvent armés de lunettes de soleil, d'une poussette et de tongs.
- les singapouriens qui viennent pratiquer une activité sportive comme la marche molle avec altères, la discussion avec copains, le footing dynamique ou le VTT, tous équipés de tennnis et d'une petite serviette pour éponger la sueur.
Faisant partie de la catégorie 1, j'ai très vite reconnu le bien-fondé de l'équipement de la catégorie 2 quand après 10 min de marche avec Eloi sur le dos, je me suis littéralement liquéfiée, dégoulinant de sueur dans des proportions telles qu'un moustique affamé n'aurait pu faire que de l'aqua-planning sur ma peau. Heureusement, après l'effort de la montée, le "canopy walk" nous a récompensés par de très beaux points de vue sur la verdure du parc et les immeubles au loin et permis de nous élever au milieu des arbres, tels des gekkos aventureux dans une jungle domestiquée. Avec des libellules roses, des papillons, des écureuils et des lézards comme temporaires compagnons de voyage, tout le monde était ravi et la récompense dans un food court climatisé sous forme de fried rice et de satays fut la bienvenue !
mardi 5 octobre 2010
Love Your Ride
Il n'y pas qu'à Paris que les gens font la gueule dans les transports en commun. Alors, à Singapour, le gouvernement lance régulièrement des campagnes de promotion du savoir-vivre. La dernière mettant en scène deux acteurs aux looks improbables et aux postures imbéciles naviguait dans les eaux troubles du ridicule. L'efficacité de la toute récente campagne "Love your ride"reste à démontrer mais en tout cas l'approche est plutôt joyeuse ! Et pour ceux qui auraient peur de ne pas comprendre le singlish, il y a même une traduction en chinois.
PS : Merci à Geneviève pour cette petite perle découverte à distance !
mardi 28 septembre 2010
Romantisme
mercredi 22 septembre 2010
Comme un avion sans ailes
vendredi 17 septembre 2010
Mooncakes
mardi 14 septembre 2010
Must
A notre arrivée au Divine Bar, nous nous sommes retrouvés dans une sorte de hall de gare à l'architecture stalinienne revue sauce Art Déco et dans lequel il n'y avait que 2 tables d'occupées sur la vingtaine que contenait la salle. Autant dire que la réservation que j'avais pris soin de poser 2 jours auparavant m'est apparue comme totalement dispensable. C'était donc bien trop calme, la musique lénifiante de fond n'ajoutant rien à l'ambiance quasi-gériatrique qui régnait dans le lieu. Heureusement, outre nos charmants convives (et malheureuses victimes de mon souhait de visiter ce fameux bar), il y avait pour alimenter la conversation et occuper les yeux (enfin surtout ceux d'un monsieur un peu libidineux au bar) les envols répétés d'une jolie fille dont le métier d'ange consiste à ranger et extraire les bouteilles de vin d'une "cave" de 12 m de haut, le tout dans le chuintement du treuil auquel est suspendue la belle.... Des prix à la hauteur du plafond et un spectacle amusant sans être bouleversant... Comme dirait l'autre, veni, vidi, vici...
Divine Bar, Parkview Square lobby, 600 North Bridge Road
Long Bar, Raffles Hotel Singapore, 1 Beach Road.
samedi 11 septembre 2010
Expatisation
En arrivant à Singapour, j'avais fait le choix de me débrouiller toute seule. Je parvenais, en France à m'occuper, en travaillant, de 3 enfants, d'un mari, d'un chat et d'une maison. Bien évidemment, le soir, c'était un poil chargé mais ici, à Singapour, sans boulot, cela me semblait tout à fait envisageable de gérer, en autonomie, le quotidien. Néanmoins, afin de
Après 6 mois-test un peu
mardi 7 septembre 2010
Que d'eau !
Le 15ème et plus récent réservoir est le Marina Reservoir fermé par le Marina Barrage, au Sud de Singapour, créant ainsi une frontière entre les eaux douces de la Singapore River et de la Kallang River et l'eau salée de la Mer de Chine. Le Marina Barrage s'incrit dans une pluri-objectivité visant à fournir de l'eau aux Singapouriens assoiffés comme une alternative nettement plus ragoûtante que la Newater (vous boiriez l'eau de votre douche ou de vos toilettes, vous ?), à contrôler les crues soudaines et à offrir un lieu de vie attractif.
Ouvert au public, le Marina Barrage symbolise et présente au travers d'une exposition permanente à la communication très efficace (et c'est un euphémisme) tous les efforts réalisés et les résultats obtenus par le gouvernement singapourien pour tendre vers une autonomie en eau douce tout en mettant en œuvre le fameux "développement durable", sésame souvent galvaudé des appels à projets mais qui semble dans ce cas précis , plutôt bien exploité. En l'occurence et bien que je sois incapable de mesurer l'impact économique du Marina Barrage, certains effets environnementaux et sociaux concomittants à la recherche de l'indépendance hydrique semblent visuellement évidents :
- pour l'éducation de nos enfants, une galerie d'exposition très pédagogique expliquant tenants et aboutissants de la politique de l'Eau à Singapour (ne pas rater la maquette reconstituant le fonctionnement du barrage avec pluie et marées) ;
- pour la santé de la planète et celui du porte-monnaie du contribuable singapourien, un toit végétalisé contribue à la fraîcheur du bâtiment, des panneaux solaires fournissent l'énergie nécessaire à la galerie d'exposition et des panneaux incitant à ramasser ses déchets fleurissent en de multiples endroits ;
- pour le bien-être des citoyens (pouvant influer sur la réelection du gouvernement en place), une aire centrale où petits et grands s'ébattent dans des fontaines à la fraîcheur attractive, le sus-dit toit sur lequel pique-nique et cerf-volants sont les bienvenus et un plan d'eau où pratiquer divers sports nautiques.
Le tout se situe dans un bâtiment à l'architecture résolument moderne en forme de 9, ce chiffre symbolisant en chinois la longévité et augurant, pour les générations à venir, d'une production durable d'eau douce. On jouit du rez-de-chaussée ou du toit d'une très belle vue sur le Central Business District et sur le tout nouveau Marina Bay Sands, hotel monumental en forme de bâteau et équipé notamment d'une piscine de 150 m de long. De l'autre côté, c'est la mer constellée des incontournables porte-containers.
Tout au long de notre visite, rondement cornaqués par un guide à l'argumentaire bien rodé, démonstration nous a été faite de l'excellence singapourienne tant sur le plan de la scénographie que des présentations de projets réalisés ou en cours comme, par exemple, la future autoroute sous-marine de Singapour ! Malgré ce parti-pris courant à Singapour auquel les Français sont en général peu réceptifs et souvent dubitatifs, il faut bien admettre que le speech était instructif sans être rébarbatif. Pas sûr que les enfants aient tout compris mais après avoir passé une heure à jouer tout habillés dans les jets d'eau aléatoires de la cour centrale (avec retour en slip et culotte dans la voiture sans clim'), il est clair que l'enjeu d'amusement a été clairement atteint !
jeudi 2 septembre 2010
Ruralité
Cependant, il existe encore à Singapour une petite agriculture que je qualifierai d'anecdotique voire uniquement décorative dans certains cas, la technologie pouvant y tenir une certaine place. Ainsi Kranji Countryside, petite zone verdoyante du nord-ouest de l'île, a conservé un certain nombre de fermes qui produisent des orchidées, des fruits bio, des légumes en aéroponie, des oeufs, des poissons ou bien encore du lait. Alors pour satisfaire soif de ruralité, curiosité et remédier à l'ennui bien connu du dimanche matin, nous sommes partis le week-end dernier visiter trois de ces fermes dès potron-minet (à vrai dire, 10h30 car l'inertie familiale est assez conséquente).
Dans la catégorie "Niche commerciale" : la HayDairies Goat Farm produit du lait grâce à 1000 chèvres (et quelques boucs fort odorants) dans un système exclusivement hors-sol. Autant vous dire que côté caprins, c'est assez dense et il n'y a pas un brin d'herbe pour égayer le lieu. José Bové en aurait avalé sa moustache. Ayant raté la traite (entre 9 et 11h) qui, je pense, doit être le seul élément intéressant de la visite, nous avons poursuivi notre chemin.
Dans la catégorie "Inédit" : les visiteurs de la Jurong Frog Farm sont accueillis par le concert de croassements des milliers de crapauds aux cuissots développés qui pataugent nerveusement dans des piscines carrelées, soigneusement dépourvues de toute végétation. Saoûlés par la musique un peu binaire, nous avons poursuivi notre route.
Dans la catégorie "Calme" : au bruit des grenouilles, c'est le silence de la MaxKoi Farm qui a succédé. Cette ferme piscicole abrite, dans un lieu très graphique et paisible, des bassins bétonnés bourrés de grosses carpes ornementales blanches, rouges ou dorées. Là encore, plus de technicité que de verdure. Après nous être ressourcés aux glous-glous de l'eau soigneusement aérée des mares des Koi, nous avons conclu notre tournée agricole et fini la journée dans notre piscine, heureux comme des poissons dans l'eau.
Jurong Frog Farm,56 Lim Chu Kang Lane 6.
Max Koi Farm, 251 Neo Tiew Crescent.
mardi 31 août 2010
Bilan estival
lundi 23 août 2010
Voyage, voyage
Qui a dit que la vie d'expat, c'est tout rose ?
mercredi 21 juillet 2010
Mustafa Center
- comparer le prix et/ou les caractéristiques de produits similaires ce qui nous a conduit à arpenter plusieurs fois et selon le principe de l'essuie-glace tous les rayons du secteur "Stationery" .
- comprendre que les stylos à encre se disent "foutain pen" et qu'en fait c'est pas la peine de chercher parce qu'il n'y en a que 2 et absolument immondes...
- pour la calculatrice, aller au rayon électronique situé deux étages plus bas pour passer la commande, remonter pour tout payer puis redescendre la chercher, tout ça pour 3,50 SGD...
Au bout du compte, nous sommes sortis quasiment vainqueurs de notre confrontation avec la liste du LFS mais le marathon des fournitures scolaires n'est pas terminé et il faudra quand même compter sur la France pour les effaceurs et l'agenda...
Mustafa Centre, 145 Syed Alwi Road.
samedi 17 juillet 2010
Dragon Boat
Un peu de douceur dans un monde de brutes...