- pourquoi il faut expliquer la route aux chauffeurs de taxi : c’est pas leur boulot de nous emmener dans un lieu dans lequel parfois on n’a jamais mis les pieds ?
- la climatisation à 18°C dans les shopping centers ou les bus. On frôle la pneumonie à chaque visite et on est obligés de se trimballer un pull par 35°C....
- à quoi servent les multiples vendeuses ne parlant pas anglais dans les boutiques.
- le principe des pharmacies où l’on trouve de tout et surtout de n’importe quoi.
- l’essence de poulet.
- les tomates insipides de Malaisie : du soleil y’en a, non ? et ben du goût et de la couleur, absolument aucun des deux !
- les kiwis importés d’Italie et les pommes de France.
- les affichages de plats dans les food courts qui ne reflètent jamais ce qui finit par arriver dans votre assiette.
- les vessies de porcs, la méduse, les fishballs et le ice kachang.
- l’engouement des expats pour Holland Village.
- comment il est humainement possible de faire un footing en extérieur à 14h00.
- l’état déplorable ou la quasi inexistence des poubelles de recyclage, de quoi décourager toute velléité de développement durable.
- les singapouriens qui appuient comme des forcenés sur le bouton de fermeture des portes de l’ascenseur.
Et encore plein d’autres choses...
mardi 30 mars 2010
Ce que je n'ai pas encore compris
dimanche 28 mars 2010
Qui vivra, verra....
Ce temple chinois est l’un des plus anciens de Singapour et il est connu pour son animation. On y vient pour prier Kuan Yin, la déesse de la Bonté qui porte chance et y deviner son avenir. Devant l’entrée, sous une nuée de parasols, des vendeurs ambulants se partagent l’espace pour vendre des bâtons d’encens ou des fleurs de lotus à offrir aux déités. A l’intérieur, ce qui surprend au premier abord, c’est un bruit puissant de crécelles.... En effet, pour savoir ce que le futur leur réserve, les dévots, agenouillés face aux statues et en prière, secouent devant eux une sorte de vase contenant des bâtonnets en bois. Le mouvement rotatif (générant le joli bruit de bois clair) est maintenu jusqu’à ce que l’un des bâtonnets, dont l’une des faces est couverte d’inscriptions, en tombe. Après avoir remercié les déités présentes, le demandeur remet ensuite le bâtonnet à un comptoir où on lui donne en échange un bout de papier portant la prédiction. Celle-ci est même disponible en anglais pour les visiteurs qui ne liraient pas le chinois !
Une interprétation asiatique de la boule de cristal en somme...
jeudi 25 mars 2010
Singlish
Si Singapour a bien pour langue officielle l’anglais, ne croyez pas pour autant qu’avoir appris la langue de Shakespeare ou de Hemingway vous épargnera ici les affres de l’incompréhension en communication bilatérale. En effet, l’english est devenu singlish avec tout ce que cela comporte comme bizarreries :
- une grammaire réduite à peau de chagrin au point de ne plus utiliser de phrases complètes. On entend ici très souvent « can, can » : alors, non, votre interlocuteur ne vous demande pas si vous voulez boire une canette de cola mais vous répond que « Oui, effectivement c’est tout à fait possible ». De même si vous souhaitez exprimer le fait que quelque chose est tout à fait exact, surtout pas de phrases, un simple « correct » est suffisant. Un bon point d’interrogation ou d’exclamation et l’affaire est dans le sac.
- des accents à coucher dehors (chinois, malais, indien et autres), qui déforment tout, que ce soit le « r » ou le sacro-saint « th ». Oubliée la langue censée siffler entre les dents : si vous dites « three », on vous regardera d’un air très étonné jusqu’à ce que vous montriez avec vos doigts combien ça fait et que votre interlocuteur reprenne d’un air évident «Aah, tri ! ».... Heureuseument que la langue des gestes est universelle.
- le fameux « lah », onomatopée incantatoire qui rythme toutes les phrases, équivalent du « vé » marseillais mais dont la présence est un facteur de compréhension important pour les singapouriens.
Illustration par l’exemple d’un dialogue avec ma femme de ménage :
moi : « you clean the sink » ;
elle : « the sink lah ? » ;
moi : « correct ! » ;
elle : « can, can ! ».
Edifiant, non ?
lundi 22 mars 2010
Incontournable
Nous avons pris le petit-déjeuner sur place (hors de prix soit dit en passant, 25 $ /adulte) en compagnie des orangs-outans et des serpents. Point positif : tout ce petit monde est très, très près des convives. Mention spéciale au bébé orang-outang dont la coupe de cheveux aurait fait pâlir d’envie David Bowie, période Ziggie Stardust. Point négatif : la file longue comme un jour sans pain de touristes voulant se faire tirer le portrait à côté des bestioles...
Bref, après notre petit-dej pantagruélique, nous avons arpenté les allées du zoo qui, sans être d’une originalité folle, est tout à fait intéressant (et vraiment grand) : beaucoup de singes (orangs-outangs, babouins, nasiques etc...), des éléphants qui font un spectacle très sympa, des tigres blancs, des lions, des girafes, des zèbres, des crocodiles et même des ours blancs acclimatés au climat grâce au maintien d’une température quasi-polaire (16°C !) dans leur antre. Il y a même une sorte de volière dédiée à la forêt équatoriale que l’on peut traverser et dans laquelle des animaux sont en liberté. Nous avons donc pu rencontrer de très très près des lémuriens effrontés (pas du tout effarouchés par le cri strident de Solène un peu surprise !!) et observer des chauve-souris endormies dans leurs arbres à moins d’1 m, le tout au milieu de papillons de 10 cm d’envergure.. Vraiment chouette !!!
En parallèle, il était possible de participer à de nombreuses séances de nourrissage d’animaux mais on s’est contentés de lancer carottes et bananes aux babouins qui faisaient le show pour attraper les victuailles avec une préférence marquée pour les bananes.
Vers 16h, réconfortés d’une glace, nous avons repris la route de la maison pour finir le week-end sur les devoirs des enfants que nous n’avions pas pris le temps de faire auparavant... Tout de suite, moins drôle...
dimanche 21 mars 2010
Canope et capillaire
- acheter des nouvelles chaussures pour les garçons,
- se faire couper les cheveux pour les filles,
- aller tous ensemble au musée.
Pour le coiffeur, j’avais choisi un salon recommandé par Sandra, bloggeuse expérimentée : « Sabun cabane », à Tanglin Mall. Ce centre commercial accueillant une forte clientèle d’expats, on peut penser que les « hair-stylists » doivent être habitués à coiffer autre chose que du cheveu asiatique fin et raide (c’est à dire tout le contraire de moi). J’avais potassé la veille mon vocabulaire (dégradé, effiler, frange, désépaissir etc...) et ai donc pris mon courage et ma fille à deux mains pour confier nos tignasses à la coiffeuse...
Le salon en lui-même était déjà un spectacle car les coiffeurs, pour beaucoup des garçons, rivalisaient pour le look le plus trendy : de la mèche bleue ou violette, de la barbichette, du petit chapeau de guingois, des pantalons feu-de plancher, du slim, de la boucle d’oreille en veux-tu en voilà, du tatoo, etc.... En comparaison, les filles étaient beaucoup plus sobres. Ambiance effervescente et plutôt sympathique.
Et le résultat ? Et bien, notre genre de beauté capillaire à survécu à l’épreuve initiatique du ciseau singapourien qui nous a gratifié chacune d’une coupe tout à fait satisfaisante (et cerise sur le gâteau, pour moins de 80 $SD pour 2).
Après cela, nous avons glorieusement exhibé notre brushing au Musée National de Singapour qui abrite pour quelques jours encore une exposition sur l’Egypte « Quest for Immortality ». Malgré la foule présente, l’expo s’est révélée intéressante avec une jolie scénographie, de belles pièces et des explications pas trop abondantes, plutôt simples et claires.
Amulettes, vaisselle, papyrus, bijoux, statues, momies, sarcophages : tout cela axé sur les rites funéraires qui permettent au défunt d’accéder à la vie éternelle après son trépas. Pas de visite guidée pour nous mais heureusement il y avait Malo, toujours passionné par l’Egypte. Il nous a fourni toutes les explications nécessaires pour comprendre qui étaient les différents personnages représentés et leur rôle. Une vraie encyclopédie sur patte.... Et vous, saurez-vous, comme lui, réexpliquer la différence entre canope et canopée ?
* Sabun Cabane, Level 3, Tanglin Mall, 163 Tanglin road. tel : 6235 2910
jeudi 18 mars 2010
Vishnu, Kali and Co...
Dans la foulée, nous avons rendu une petite visite au Sri Srinivasa Perumal Temple. Celui-ci est dédié à Perumal (Vishnu), dieu de la protection et de la conservation, souvent représenté en bleu. Ce temple, construit en 1855, est surmonté d’un gopuram de 20 m (tour monumentale, richement ornée à l’entrée des temples, rajoutée en 1966). Après avoir attendu qu’un bus entier de Chinois se soit fait photographier devant l’entrée (ils n’y sont même pas rentrés !), j’ai pu y pénétrer à mon tour : plus grand que le précédent, il était beaucoup plus calme... Un couple accompagné d’une fillette au crâne rasé en faisait le tour, la petite faisant consciencieusement ses offrandes aux pieds des différentes statues alors que ses parents saluaient et s’inclinaient respectueusement en face de chacune.
Toujours autant de couleurs et de rondeurs dans les sculptures. C’est gai, vivant, chatoyant, exactement comme les vêtements des indiennes qui débordent de paillettes et de doré. Après cette petite virée psychédélique, Eloi et moi sommes rentrés dans notre condo où seuls le bleu de la piscine et le vert des cocotiers tranchent sur le blanc des murs...
lundi 15 mars 2010
Singing in the rain
dimanche 14 mars 2010
Eloi, 1 an
Alors, pour lui,Singapour, c’est :
- avoir une maman à sa merci toute la journée, quoique la dite maman en ait parfois un peu ras la casquette.
- faire coucou aux gens dans la rue et les interpeller bruyamment s’ils ont le culot de ne pas lui répondre... Ce qui n’arrive que rarement... « He is so cuuuuuuuute, so adoraaaaaaaaable ! » entends-je régulièrement, affirmation tout à fait fondée, foi de mère subjective...
- distribuer sans compter sourires enjôleurs ou joyeux et oeillades charmeuses dans le bus ... Il ne s'y ennuie jamais car il y a toujours quelqu’un pour lui répondre .
- faire des promenades en poussette qui finissent toujours dans le sarong de portage car c’est quand même bien plus agréable d’être dans les bras qu’isolé, au loin, au ras du bitume... Disons cependant que par 35°C, la proximité physique avec son enfant perd parfois un peu de sa poésie.
- être libéré du carcan des vêtements : plus de chaussettes, de pulls ou de bonnet, seulement des tee-shorts ou des bodys. Au final : gain de temps et de lessive, foi de housewife !
- marcher à 4 pattes et faire des acrobaties sur les 2 marches du salon.
- aller à la piscine tous les jours avec ses brassards et participer aux séances de bébés-nageurs pour apprendre à mettre la tête sous l’eau sans avaler la moitié du bassin.
- profiter de la clim’ pour dormir alors que les autres membres de la familles se contentent des ventilateurs.
- lire ses livres en faisant de jolies vocalises, bouger ses petites mains pour faire les marionnettes et se dandiner en rythme sur la musique.
- grignoter, par toutes petites bouchées, gâteaux, brioches, crêpes ou glaces et râler quand on refuse de lui faire goûter ce qu’on mange.
- manger avec gourmandise de la compote à la mangue ou à la goyave, boire du jus de pastèque fraîchement mixé.... Ca change des pommes-poires hivernales !
Et mille autres petites choses qui continuent à nous émerveiller au quotidien.
jeudi 11 mars 2010
Cauchemar de la mère de famille
Beaucoup de bus ne sont pas équipés pour accueillir les fauteuils roulants et lorsque c’est le cas, c’est le « bus captain » qui est censé venir aider la personne. Ceci étant dit, je n’ai jamais vu un fauteuil roulant tenter l’accès au bus... Peut-être est-ce dû à la légendaire amabilité des chauffeurs ?
Si vous avez une poussette, mieux vaut être le Lucky Luke du pliage/dépliage réalisé en même temps que vous tenez votre sac (à main, à langer, à provisions) et le bébé... Si, si c’est possible ! Et après, il faut encore que vous montiez l'engin dans le bus et que vous validiez votre carte, le tout sans lâcher l'enfant bien sûr ! Après quelques excursions comme celles-ci, j’ai investi dans un sarong de portage pour pouvoir transporter Eloi sur de courtes distances. De toute façon, il adore ça car, comme ça, il peut faire coucou aux gens devant et derrière moi.
Pire que les bus, il y a les « upper pass ». Ce sont des ponts pour piétons qui enjambent les nombreuses et larges artères qu’il est d’ailleurs interdit de traverser au sol. C’est très pratique mais c’est bourré d’escaliers... Alors, là encore, si vous avez un fauteuil roulant, pas de chance, vous restez toujours du même côté de la route ! Si vous avez une poussette, vous décidez que c’est bon pour votre coeur et pour vos jambes et vous grimpez avec ardeur (si ce n’est bonne humeur) les nombreuses marches en portant poussette repliée et rejeton. Une fois arrivée de l’autre côté, transpirante, assoiffée et épuisée avec un gamin qui se tortille dans vos bras, vous vous direz : « je rentre en taxi ! »
mardi 9 mars 2010
Rhapsodie au grand air
C’est ce que nous avons fait ce dimanche pour finir le week-end sur une note culturelle mais néanmoins familiale (3 enfants à occuper par 35°C, c’est du boulot...). Autant vous dire que nous n’étions pas tout seuls mais l’ambiance était sympathique et les habitués (singapouriens et nombreux expats aguerris) avaient dégainé pique-nique pour les uns (même vu des chinois mangeant du jambon cru et du bleu !) et apéro au vin blanc pour les autres, le tout au milieu des jeux des enfants. Pas assez prévoyants, nous n’avions pas anticipé la notion apéritive mais nous avions tout de même emmené un plaid et le goûter des enfants pris en écoutant le pianiste puis l’orchestre de musique classique... Au final, c’était plutôt agréable mais la prochaine fois, c’est promis, on peaufinera la technique : la glacière, les crackers et le vin blanc bien frais seront également de la partie.. Reste plus qu’à trouver les verres à pied qui vont bien pour se mettre au niveau des expats locaux en sortie dominicale !
samedi 6 mars 2010
8 ans
Mon grand garçon prend doucement ses quartiers à Singapour et semble s’adapter à sa nouvelle vie dans trop de difficultés. Ses copains lui manquent mais heureusement ses livres lui tiennent compagnie une bonne partie de son temps libre. Sa mamie le pourvoyant généreusement en Mickey Parade et autres Picsou Géant, il peut survivre en milieu hostile. Il adore les cours d’initiation au mandarin, débute en anglais et y met beaucoup d’application. Nul doute qu’il sera capable de se débrouiller dans cette langue dans quelque temps. Il aime la nourriture locale : l’ananas, les mangues philippines, les dragon-fruits, les crevettes, les « Pau », les baby-squids (petits calamars) et le pineapple-rice (riz frit avec de l’ananas notamment). La chaleur n’étant pas trop son truc, il apprécie beaucoup la piscine de la résidence et a adoré la plage de Bintan (il trempait des heures dans l’eau tiède).
N’écoutant que mon courage de mère, j’ai bravé la fournaise de la cuisine (30°C vers 10h du matin) et allumé le four pour lui faire un gâteau bien français. En effet, il commence à faire vraiment chaud et la cuisine (comme partout à Singapour) est la seule pièce non climatisée de l’appartement. Ben oui, à quoi ça sert de mettre cette pièce au frais alors que c’est normalement le royaume réservé de la bonne (ici appelée « maid ») philippine, Madame Expat ne mettant pas sa blanche main à la pâte, mais la confiant plutôt à la manucure ?
- 4 oeufs,
- 170 g sucre glace,
- 200 g de farine, 1 sachet de levure chimique,
- 120 g de beurre (salé ou non),
- 2 grosses c. à s. de cacao non sucré,
- 100 g de pistaches non salées réduites en poudre,
- 1 cuillère à café d’extrait d’amandes amères,
- 6 grosses c. à s. de yaourt nature .
Moi j’ai fait un mini-glaçage (2 cuillères à café de cacao, 2 cuillères à café de sucre glace, un peu d’eau) pour pouvoir coller des décorations sur le dessus mais ça n’est pas indispensable.
8 bougies dessus dans mon cas et le succès est garanti !
jeudi 4 mars 2010
Nono
A défaut de chat, le notre étant resté en France dans une famille d’accueil 5 étoiles avec fauteuil personnel, compagnon de jeux, chambre indépendante et cheminée privative, nous avons découvert dans notre nouvel appartement un petit locataire. Il s’agit de Nono le gecko (ici on prononce guéko). Il est chou, non ?
Nono habite sous notre lave-vaisselle, avec peut-être une Nini mais comme on ne sait pas les reconnaître, on les appelle tous Nono... Ce petit lézard, que j’avais connu noir dans d’autres lieux, est censé se nourrir d’insectes (dont les affreux moustiques porteurs de dengue) mais visiblement aime également bien les petits déchets que nous laissons parfois derrière nous. Il a un cri que j’adore, une sorte de petit claquement comme celui d’une langue, qui me rappelle mes séjours calédoniens.
Sa seule nuisance sont ses excréments qu’il est capable de produire sur toute surface qu’elle soit horizontale ou verticale !!! C'est en effet un excellent grimpeur grâce à ses doigts super-adhérents.
mardi 2 mars 2010
Potluck
Nous habitons tout près de l’un de ces CC et, suite à des petites invitations disséminées dans le condo, nous avons ainsi eu l’occasion de participer à un « potluck » dans notre condo. Mais qu’est-ce qu’un potluck, me demanderez-vous, lecteurs avides ? Et bien, c’est à peu près intraduisible mais en gros cela veut dire : on mange ensemble, chacun apporte un truc et on partage ! Ne voulant pas prendre de risques, je me suis lancée dans un gâteau au yaourt, agrémenté de longans (sortes de litchis) pour une version plus asiatique. C’était cependant une sorte de challenge car ici les desserts, ce n’est pas exactement le clou du repas.... Au potluck, nous sommes arrivés devant une montagne de pilons, ailes de poulets et autres satay marinés et parfumés à l’indienne, généreusement cuisinés par l’une de nos voisines. Malgré l’heure un peu surprenante pour nos estomacs européens (il était 17h00 !), nous avons mangé avec plaisir ces petites merveilles très aromatiques et subtilement dosées en épices. En guise de dessert, il n’y avait que mon gâteau qui, heureusement pour ma fierté culinaire, a été apprécié par ces palais orientaux. Nous avons également pu goûter une boisson typiquement singapourienne, le Chin Chao (ou Grass Jelly) offert par Audrey, l’animatrice du CC.
Le Chin Chao se présente sous la forme d’un liquide noirâtre sucré, au goût indéfinissable (genre un peu âcre et amer), au fond duquel se trouvent des petits morceaux de jelly !!! J’ai bu le dessus mais franchement, même avec beaucoup de bonne volonté, le truc gluant au fond, ce n’était pas possible ! Très populaire ici, cette boisson est censée avoir des propriétés rafraîchissantes et faciliant à la digestion. Sous sa forme brute, le Chin Chao est une gelée obtenue en faisant bouillir les tiges et les feuilles d’une plante de la famille de la menthe (Mesona chinensis) avec du carbonate de potassium et de l'amidon. La gelée est ensuite découpée en cubes et utilisée pour des desserts ou de la boisson... Une fois qu'on a le mode opératoire, on comprend mieux le goût et la texture.