lundi 27 février 2012

Comment je suis trop forte de la valise...

Les vacances appprochent et avec elles, le pensum de la valise... Alors voyez-vous, pour tout vous dire, moi, j'aime bien partir en voyage mais faire les valises, c'est une vraie punition... Avant, je faisais comme tout une chacune (parce que curieusement, le mâle se désengage systématiquement de ce genre de pensum). J'essayais de mobiliser les 2 hémisphères de mon cerveau et je me lançais la veille du départ dans la confection frénétique des sacs pour 2 enfants, 1 bébé et une adulte indécise. De grands moments de solitude devant les placards pour déterminer le nombre de tee-shirts et comment les assortir au short rose de la demoiselle ou le bermuda à rayures du jeune homme, toujours un grand découragement devant l'accumulation des piles de vêtemens qui, en tenant compte des lois de la géométrie dans l'espace, ne peuvent rentrer dans les 3 sacs impartis et le retour subséquent devant les placards pour enlever le surplus. Et puis après tout ces altermoiements et ces errements, une fois les valises bouclées et moi essayant de m'auto-persuader de n'avoir rien oublié, le mâle arrivait et commençait sa propre check-list :
Le mâle : "as-tu pris le trucmuche ?" ; moi (gentille): "oui".
Le mâle (5 min plus tard): " tu as bien pris le bidule ?" ; Moi (patiente): "Oui".
Le mâle (10 min plus tard) : "tu as bien pris le machin ?" ; Moi (impatiente): "OUI !".
Le mâle (15 min plus tard) : "tu as bien pris le chose ?"; Moi (agacée) : "ta valise à toi est faite, dis-moi ?".
Le mâle (changeant de tactique) : "et le trucmuche, tu l'as mis où ?" ; Moi (pas dupe) : dans la trousse rouge de la valise bleue !"
Le mâle (s'acharnant car il est parfois cruel) : "et le bidule, tu sais où tu l'as mis ?" ; Moi (mes certitudes commençants à se fissurer) : "euh. Dans le sac vert, je crois..."
Le mâle (sentant la faille) : "si t'es pas sûre, faut vérfier parce que sans, ça va être compliqué..." ; Moi (au bord du divorce) : "ça y est, tu me fais douter, il ne me reste plus qu'à défaire le sac pour vérifier !"
Bref, l'enfer à chaque veille de départ et puis une fois arrivés sur place, toujours un truc manquant, parce que la check-list du mâle n'a curieusement d'autre fonction que de semer la zizanie dans notre couple et en aucun cas une fonction pratique pour éviter les oublis malencontreux.
J'ai donc décidé, utilisant à bon escient un petit relent de psychorigidité que certains moquent, d'opérationnaliser la confection des bagages. Mon ami Excel m'a permis de concevoir un petit tableau par personne comprenant un éventail large d'articles nécessaires au bon déroulement de notre voyage depuis les tee-shirts et les culottes en passant par la prise internationale, l'étui à lunettes ou le paracétamol. En complément, j'ai pour cela mobilisé mes compétences managériales avec le maître-mot : DELEGUER en toile de fond ! La veille du départ, chaque enfant (sauf le petit qui ne sait pas lire mais je ne désespère pas de refiler le truc à sa grande soeur) reçoit sa propre liste et, c'est là le point majeur, prépare lui-même sa valise ! A lui d'assortir les vêtements et de ne pas oublier son dentifrice, de cocher les cases de la check-list et à moi de remplir les sacs... Et pour mon indécision, je me suis achetée plein de tee-shirts blancs qui vont avec tout et c'est le bonheur ! Et le cas du mâle, me demanderez-vous ? Depuis qu'il se contente de relire la check-list, nos relations pré-vacances s'en sont trouvées grandement améliorées !

jeudi 23 février 2012

HDB

Les HDBs, figures "architecturales" emblématiques de l'île, logent plus de 80% des Singapouriens et près de 90% sont propriétaires de leur appartement. Ces grandes barres d'immeubles sont apparues dans les années 60 dans un contexte difficile où d'une part le nombre de logements étaient insuffisants pour la population grandissante et d'autre part, le plus souvent insalubre. Beaucoup de gens vivaient alors dans des villages que l'on appelait des kampongs. Les poules ne portaient pas de mini-jupes à Orchard Towers, elles picoraient dans la cour, l'eau était à la fontaine, pas d'électricité évidemment... La transition des kampongs vers les HDBs a dû être rude pour certains qui, non seulement, perdaient une part de mémoire mais aussi la vie en commun qui était alors la norme. J'ai eu récemment l'occasion de visiter certains de ces appartements dont l'un n'avait pas beaucoup évolué depuis les années 70. Drôle d'impression que de se retrouver dans ces murs abritant tant de souvenirs. Le confort (encore aujourd'hui) est simple. Trois chambres, un salon, une cuisine beaucoup plus grande que chacune des chambres (les Singapouriens sont gourmands) et une salle de bain minimaliste. Evidemment ni machine à laver le linge ou la vaisselle... Imaginez donc dans ce petit décor d'une soixantaine de m2, 20 tai-tai un peu empêtrées, plus à l'aise pour se repérer entre ION mall et Wheelock Place que dans le multi-storey car park du HDB... Le contraste aurait pu avoir quelque chose de comique et pourtant, bien au contraire, ce fut un moment un peu magique car les habitants ont présenté leur intérieur sans aucune gêne. Pudiquement certes mais sans retenue. Nous nous sommes senties non pas voyeuses d'un quotidien très loin du nôtre mais des invitées de ces gens dont l'hospitalité a été à la mesure de la réputation des Chinois. Un petit bonbon nous a accueillies car, avec le sucre, la parole est toujours douce. Un bee hoon (rappelez-vous, nous étions 20!) nous attendait, des boissons fraîches nous ont été proposées et ce repas pris en commun a cassé la glace. Les langues des curieuses que nous étions se sont déliées et nos hôtes ont alors partagé avec nous leur histoire. Un joli, très joli souvenir.

PS : n'hésitez pas à rentrer dans les HDBs multicolores de Rochor Centre (photo). Ils devraient être détruits dans les années qui viennent... Saisissons l'instant avant qu'il ne soit trop tard.

lundi 20 février 2012

Légende politique

Un dimanche après-midi... Un speech en anglais à apprendre et à répéter, 3 enfants qui se morfondent et s'ennuient ce qui annihile toute possibilité de réaliser l'opération précédente, même pas de pluie, un petit dernier qui a refusé catégoriquement de faire la sieste... Il fallait donc faire quelque chose : direction donc le Marina Barrage pour une petite séance conjointe cerf-volant / fontaine. Ca marche toujours sur les enfants, ça fait prendre l'air à tout le monde sans trop d'effort et, sous réserve d'avoir une voiture, ce n'est pas trop éloigné. Quelques minables soubresauts de cerf-volant et 40 min de courses dans l'eau plus tard, j'ai sonné, de façon unilatérale et malgré la mauvaise volonté évidente de la gente enfantine, l'heure du départ.  A l'entrée du Marina barrages, quelques grosses voitures, des gardes avec des talkies-walkies faisaient le pied de grue... Mes antennes de bloggeuse aux aguets se sont mises à frétiller : il y a du gibier de post, c'est sûr !!!! Bingo : c'était Lee Kuan Yew... Et moi qui me torturais l'esprit pour trouver une idée géniale, les dieux du reportage virtuel devaient être avec moi. Je vous jure, à moins de 2 m de moi, l'ancien Prime Minister de Singapour, sans même un garde du corps pour me barrer la vue. Evidemment, pour mes innombrables lecteurs occidentaux, Lee Kuan Yew, ce n'est pas quelqu'un de connu mais pour les Singapouriens et les gens qui vivent à Singapour, c'est un peu une légende vivante. C'est aujourd'hui un vieux monsieur un peu branlant de 89 ans mais c'est lui qui a construit la cité moderne de Singapour. C'est lui qui a orchestré en 1963 la fusion avec la Malaisie puis la séparation et l'indépendance en 1965. C'est lui et son gouvernement qui, malgré le ressentiment qu'ils auraient pu éprouver à l'égard des Britanniques et des colonialistes en général,  ont résolument orienté l'économie de Singapour vers l'international, vers le marché occidental créant par exemple une compagnie aérienne internationale alors que le pays fait à peine 600 km2 ou attirant les entreprises étrangères par des avantages fiscaux. Le résultat économique est là : près de 8% de taux de croissance annuel en moyenne depuis 1965 et, aujourd'hui des inquiétudes car ce taux pourrait être compris cette année entre 1% et 3%... La Grèce en rêverait !!! Evidemment, on peut critiquer l'autoritarisme du régime, le système plutôt répressif mais on ne peut nier le dynamisme économique et la sécurité ressentie sur le territoire. Alors certes, ce n'est pas parfait, mais il n'en reste pas moins que Lee Kuan Yew est, selon moi, un homme d'une intelligence hors du commun et un politicien qui a bâti, sur la base de ses convictions et de sa vision, un pays. Un peu comme si vous aviez croisé, à échelle réduite, Jules César en train d'étendre l'Empire Romain...

samedi 18 février 2012

The Queen

Amazing Race (infos)

74% de Chinois, 13% de Malais et 9% d'Indiens... Dans l'absolu, égalité de traitement pour chacune des "races", cette notion d'égalité étant annoncée dans le serment citoyen récité par tous les petits Singapouriens chaque matin à l'école mais dans les faits, ce n'est pas aussi idyllique et c'est un prétexte pour certains comiques pour épingler les travers de la société. C'est le fonds de commerce du dernier spectacle de Kumar, le flamboyant drag-queen d'origine indienne. Habillé d'une robe à paillettes et avec force mouvements de cheveux, il arrive en chaise à porteurs pour éviter le MRT, parle de sexe dans la pudibonde Singapour, se moque des Chinois et de leur taux de natalité en berne, tape sur les Malais, le tout  sans épargner les Indiens, leur prétendue paresse et leur "smelly" curry.
Alors, pour être tout à fait honnête, je n'ai pas compris 100% du spectacle, non pas en raison du niveau intellectuel des blagues, parfait pour une fin de semaine un peu épuisante mais du langage : un accent indien un peu déroutant, un débit parfois bien trop rapide et une utilisation du chinois, du tamoul et du malais, parfois en même temps ce qui déclenche systématiquement l'hilarité des spectateurs singapouriens (alors qu'en bons caucasiens, on ne comprend pas la chute de la blague)... bref, c'est clair, le show n'est pas fait pour les Ang Mos !!! Peu importe, on rigole quand même et je vous engage à aller le voir soit à l'Esplanade jusqu'à demain (dépêchez-vous quand même) ou toutes les semaines au bar 3-Monkeys (Orchard Towers).

PS : réservation conseillée, tel : 64691338. Attention, Kumar ne reprend ses shows qu'au mois d'avril au 3-Monkeys. Appelez avant !

 

lundi 13 février 2012

Relative célébrité

On a la renommée que l'on peut. On ne peut nier à de nombreux Singapouriens un vrai amour du shopping. J'en veux pour exemple la réaction de certaines de nos connaissances stupéfaites par le choix de nos vacances sur des îles isolées, sans un seul shopping-mall ni même un ATM ou par le fait que nous soyions revenus de Hong-Kong sans avoir visité un seul centre commercial. Je vous ai déjà conté certaines de mes mésaventures de shoppeuse (ici ou ou ) mais rendons-nous à l'évidence, la réputation de serial-shoppeuse de Singapour a dépassé ses petites frontières ! Une étude a été menée par la société Présence dont la marque de fabrique est "Mystery Shopping Best Practices", tout un programme... 90 clients "mystère" ont visité les 30 avenues commerciales au monde pour en tester l'attractivité, l'accueil et le service rendus au touriste selon 4 critères :  l'atmosphère de l'avenue, le contact avec les passants, l'apparence du point de vente et l'accueil par le personnel. Verdict : Orchard Road est la 1ère du classement 2011/2012 !!! Les Champs-Elysées, joyau parisien, s'en sortent misérablement à la 16e place. Pointée du doigt : le manque de convivialité des serveurs et des vendeurs. Le Français mériterait-il sa réputation de bougon ? La 5e avenue  à New-York n'atteint même pas le niveau passable avec la 26e place tandis que Genève et Hong-Kong essuient une grosse honte en clôturant le classement.
Deux réflexions me viennent alors à l'esprit :
- être salarié de ce bureau d'études doit être un rêve de fashionista ;
- Le Luxembourg est à la 2e place... Ah, y'a des touristes au Luxembourg ???


vendredi 10 février 2012

Thaipusam (après)

Cette année, je n'ai pas suivi la procession le long des 4,5 km entre les le Sri Srinivasa Perumal Temple et le Chettiar Temple. J'ai juste assisté à la mise en place des kavadis dans le premier temple au son des chants et des instruments de musique. J'ai déambulé au milieu des objectifs photos et des familles venues encourager les croyants. J'ai dû me faufiler entre des Allemandes suantes et des Chinois équipés d'objectifs gigantesques. J'ai vu des mamans expats avec leurs enfants regarder des hommes se faire transpercer la langue ou la peau du dos. J'ai photographié des Indiennes embijoutées et jolies comme des Princesses des Mille et Une Nuits. J'ai regardé les hommes passer avec leur fardeau, mêlée à la foule de Little India, en grignotant des petites friandises offertes par le temple. Ambiance inracontable, extrême et à la fois bon enfant. Encore une fois, je me suis sentie totalement transportée par cette cérémonie unique en son genre et aujourd'hui interdite en Inde.

lundi 6 février 2012

Actualité (une fois n'est pas coutume)

"12. Les participants ne sont pas autorisés à se transpercer le corps avec des crochets que ce soit pour tirer un chariot ou pour y accrocher des objets tels que des noix de coco ou d'autres fruits, des bouteilles de lait ou des images encadrées. Seuls les petits citrons, les "limes" et de petits pots de lait sont les seuls à pouvoir être accrochés sur le corps."

"13. Les Kavadis ne peuvent être décorés que de symboles religieux ou traditionnels tels que les plumes de paon, des fleurs, des cloches [...] et des photographies religieuses, des dessins, des peintures et d'autres pièces relatives à Thaipusam. Les exemples de décorations non autorisées incluent les emblèmes de clubs de football, des crânes, des squelettes et des images [...] autres que celles des dieux hindous relatifs à Thaipusam."

Extraits des règles de conduite du festival de Thaipusam 2012 (l'article de l'année dernière est ici)... Sachez que malgré ces "restrictions", le spectacle reste assez impressionnant et qu'y emmener des enfants n'est pas vraiment recommandé. Néanmoins, c'est un événement extrêmement fort émotionnellement que je vous conseille d'aller voir, le tout dans le respect des participants, transportés par leur foi. 

C'est demain toute la journée, mardi 7 février, entre le Sri Srinivasa Perumal Temple (397 Serangoon Rd, lieu où les participants se préparent) et le Chettiar Temple (15 Tank Rd).
Peut-être vous y croiserais-je...

vendredi 3 février 2012

Peranakan

Je suis une vieille (je ne parle pas de mon âge évidemment) désormais, une quasi-routarde de Singapour. Je suis capable, sans chercher, de dire où l'on peut acheter du fromage, des vêtements pour les enfants, de prendre le bus sans même regarder l'excellent site gothere.sg, de faire une liste des rooftops bars de la ville, de choisir autre chose que du chicken rice au foodcourt, d'expliquer toutes les cérémonies liées aux jours fériés et même d'avoir toujours (ou presque) un parapluie dans mon sac. Bref, Singapour n'est plus si inconnu pour moi et, avec cette intimité entre nous, j'ai perdu évidemment mon regard neuf sur la ville et surtout mes petites séances de shooting photo que je faisais dans les premiers mois, avec ou sans Eloi, trempée de sueur, mitraillant avec ardeur des lieux que désormais je ne distingue même plus. Heureusement, les visites de famille et amis apportent avec elles la nécessité de proposer à ces invités quelques activités, si possibles nouvelles. Résultat, voici quelques jours, je suis allée visiter avec ma belle-mère le quartier de Joo Chiat Road, juste à côté de Geylang. Au début du 20e siècle, les cocotiers remplaçaient les maisons  et c'est seulement dans les années 30 que les riches familles eurasiennes ou peranakanes, c'est-à-dire principalement des Chinois ayant épousé des Malaises, s'y installèrent. Les maisons ici sont de petits bonbons acidulés, un mélage d'architecture  malaise, chinoise, européenne et coloniale, le tout aux couleurs des Peranakans qui n'aiment rien tant que mélanger jaune, rose, vert et bleu, que ce soit sur les murs de leur demeure, dans leur procelaine ou dans les perles de leurs broderies.
Ne vous attendez à rien d'exceptionnel, juste à une atmosphère un peu village, à une balade sans prétention mais charmante dans un petit quartier qui garde les vestiges d'une vie plus calme, très différente de l'effervescence du centre-ville.

PS : promenez-vous le long de Joo Chiat Road et surtout de Koon Seng Road qui abritent les plus jolies maisons.

mercredi 1 février 2012

Stéréotypes cinématographiques

Dans mon condo, il y a le sosie de Jackie Chan qui ne semble avoir qu'une seule tenue de sport (un tee-shirt blanc et un survêtement noir) et marche du soir au matin. Dans mon condo, il y a une presque Gong Li, une maman jolie comme un coeur qui emmène ses enfants au bus, maquillée et habillée avec soin (tout le contraire de mon short et de mes cheveux encore mouillés de la douche).  Dans mon condo, il y a Betty Boop, ses seins refaits, son nez rectifié, ses grosses lunettes et son air hautain. Dans mon condo, il y a ce petit couple de Singapouriens d'une 50aine d'années qui fait sa promenade digestive quotidienne, main dans la main, petites silhouettes romantiques sur fond de parking, love story à l'asiatique . Dans mon condo, il y a des hordes d'enfants australiens et norvégiens qui jouent à la guerre et hurlent la majeure partie de leur temps libre, de préférence sous mes fenêtres (mais on peut rien dire hein, ce sont des enfants ...). Dans mon condo, il y a une indienne qui apprend à nager à 40 ans et le fait avec courage tous les dimanches à 8h du matin. Dans mon condo, il y a une quasi-Angelina Jolie (mais malheureusement il n'y a pas Brad Pitt avec) avec des jambes de 1,50m de haut, qui court à des vitesses hallucinantes d'au moins 12 km/h et fait des pompes toute seule dans la salle de gym. Dans mon condo, il y a plein de mamans parfaites qui se rassemblent au playground pour aérer leur progéniture et accessoirement pour discuter avec les autres mamans parfaites sous les glycines jaunes. Dans mon condo, il y a un papy qui finit sa marche matinale en marcel pile à l'heure du bus scolaire et parfois, en même temps, juste devant mon condo, il y a de beaux messieurs musclés qui passent en courant, préparant peut-être le marathon et évacuant le stress à venir de leur journée de travail (et ça c'est plus agréable à voir que le papy. ;-)). Dans mon condo, je crois qu'il n'y a que des gens normaux..

PS : je suis sûre que vous avez trouvé au moins un titre de film par personnage...