Première impression : Hong Kong est une île hérissée de buildings, ça pointe de partout, un vrai porc-épic de béton, de verre et d'acier. Partout, des gens, encore des gens, des trottoirs bondés, des passages piétons qui se recouvrent au signal vert d'une marée humaine. Dans les rues, les panneaux des magasins envahissent les façades et l'espace au-dessus des voitures, l'oeil ne se repose jamais sur rien, toujours en mouvement, comme la trépidante activité qui se dégage de la ville.
Deuxième impression : de magnifiques gratte-ciels ornent le coeur névralgique de la city, réminiscence pour nous du CBD de Singapour et symbole de la réussite financière et commerciale de HK. Pourtant, juste quelques rues plus loin, des façades décrépites montrent la noirceur de leurs fenêtres et la misère de climatiseurs hors d'âge, les enseignes des boutiques sont rouillées et du linge tente péniblement de sécher en échappant à la pollution ambiante. Dans un square aux arbres étiolés, coincé entre 4 immeubles tristes, vieux et jeunes tentent de prendre une bouffée de chlorophylle. Des étals et des échoppes minuscules se partagent l'espace commercial, bien loin des malls de luxe.
Troisième impression : à quelques kilomètres ou quelques encablures de bateau, le paysage change : la nature reprend le dessus, grimpe à l'assaut des collines ou petites montagnes. Un faux air de Méditerranée, la mer omniprésente, la côte découpée comme un timbre poste, l'odeur du poisson séché dans les ruelles, le bruit des tuiles de mahjong derrière les portes entrouvertes des bicoques des pêcheurs...Un autre monde.
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