mercredi 10 novembre 2010

Tip, tap, top

Si la modernité d'une ville pouvait se mesurer de façon objective, l'un des indicateurs pourrait être le nombre de cartes de paiement possédées par chaque habitant. Au delà du cordon ombilical qui relie chaque individu à la société de consommation, elles permettent une automatisation de certaines fonctions du quotidien plus ou moins essentielles et, sous réserve d'accepter la perte de liberté individuelle qu'elles impliquent, elles sont très pratiques.
Quelques tips sur les cartes qui occupent désormais (avec quelques petites autres choses) mon sac à main singapourien :
- une carte de crédit : classique mais attention, il s'agit bien d'une carte de crédit ! Il ne faut donc pas oublier de payer la note à la banque en fin de mois et ne pas tirer de liquide avec sous peine d'avoir une grosse commission qui s'ajoute au retrait. Et pour tirer des sous, comment fait-on alors ? Et bien, on se sert de la suivante :
- la NETS CashCard : ce serait un peu l'équivalent de notre très inefficace "Moneo". On l'utilise pour retirer du cash, pour payer pratiquement tous ses achats et son débit est immédiat. Va savoir pourquoi, elle n'est souvent pas acceptée dans les restaurants.
- la CashCard : à ne pas confondre avec la précédente, elle ne sert à payer que l'autoroute ou les parkings. Elle est censée être à demeure dans la voiture et gentiment insérée dans la IU (In-vehicle Unit). L'expérience étant le meilleur moyen d'apprentissage, je peux vous dire que depuis mon amende pour non-paiement de l'autoroute, je ne l'oublie plus !
- la EZ-link : c'est ma meilleure amie, celle qui m'ouvre les portes des bus, des métros et même de certains taxis. Elle paie mes trajets au km parcouru et pas selon un forfait comme mon ex-copine, la carte orange parisienne. On s'applique à faire soigneusement, comme le rappellent les affiches dans les bus, "tap in" et "tap out" sur le détecteur sous peine de payer le parcours entier ou de se faire réprimander par un éventuel contrôleur.
Les deux dernières cartes doivent être créditées et comme tout est affaire d'équipe, la NETS CashCard devient alors votre alliée pour tranquillement procéder au "top up" via les distributeurs automatiques répondant ici au doux nom d'ATM (Automatic Teller Machine).

Si l'on a peur des excédents de bagage dans son portefeuille, tout cela peut être intégré dans la seule carte de crédit ! Efficace non ?... Bon, évidemment, si on la perd...

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