Ca y est ! J'ai officiellement le droit de conduire à Singapour car j'ai passé et surtout réussi hier mon "Basic Theory Test", sésame indispensable à l'obtention du permis singapourien. Cependant, à voir comment les Singapouriens manoeuvrent leur véhicule au mépris des règles les plus élémentaires de sécurité (sans parler de celles de la courtoisie), je pense néanmoins qu'un certain nombre d'entre eux n'a même pas dû lire le manuel.
Bref, pour les étrangers comme nous, passé un an de séjour, notre permis international ne vaut plus rien et il faut repasser un examen théorique qui nous a rappelé nos jeunes années, les tests dispensés par l'auto-école et les questions tendancieuses. Aujourd'hui évidemment, la technologie a pris le dessus et le QCM aléatoire sur ordinateur à écran tactile a remplacé le feuillet à perforer. Cependant, l'habituelle efficacité singapourienne a montré ses limites dans l'étape suivante qui consiste en la délivrance, dans la foulée du test, d'un permis provisoire. Deux heures de patience pour un pauvre bout de papier arraché (salement) d'une feuille A4 et la promesse d'un envoi du permis définitif sous 30 jours... Fred ayant pris spécialement une journée de congé pour ce fameux permis, nous avons tenu bon sur nos chaises en plastique et maîtrisé notre mauvaise humeur, la ravalant au rang de grommellements intérieurs rageurs tout au long de notre attente. Nous avons enduré l'odeur d'ail qu'exsudait par tous les pores mon voisin chinois, à peine froncé un sourcil mécontent quand les préposées ont pris tranquillement leur pause déjeûner et même pas hurlé quand, enfin parvenus au Graal du comptoir, l'une des employées a fait mine de ne pas comprendre que le permis international était un document officiel traduisant notre permis français. Notre stoïcisme a payé et maintenant : "Can drive lah !"
Bref, pour les étrangers comme nous, passé un an de séjour, notre permis international ne vaut plus rien et il faut repasser un examen théorique qui nous a rappelé nos jeunes années, les tests dispensés par l'auto-école et les questions tendancieuses. Aujourd'hui évidemment, la technologie a pris le dessus et le QCM aléatoire sur ordinateur à écran tactile a remplacé le feuillet à perforer. Cependant, l'habituelle efficacité singapourienne a montré ses limites dans l'étape suivante qui consiste en la délivrance, dans la foulée du test, d'un permis provisoire. Deux heures de patience pour un pauvre bout de papier arraché (salement) d'une feuille A4 et la promesse d'un envoi du permis définitif sous 30 jours... Fred ayant pris spécialement une journée de congé pour ce fameux permis, nous avons tenu bon sur nos chaises en plastique et maîtrisé notre mauvaise humeur, la ravalant au rang de grommellements intérieurs rageurs tout au long de notre attente. Nous avons enduré l'odeur d'ail qu'exsudait par tous les pores mon voisin chinois, à peine froncé un sourcil mécontent quand les préposées ont pris tranquillement leur pause déjeûner et même pas hurlé quand, enfin parvenus au Graal du comptoir, l'une des employées a fait mine de ne pas comprendre que le permis international était un document officiel traduisant notre permis français. Notre stoïcisme a payé et maintenant : "Can drive lah !"
Bravo !
RépondreSupprimerMaintenant tu n'a plus qu'a rester très zen quand tu verras a quel point l'automobiliste de base se moque de son code !
Un an moins un jour : apte à conduire
RépondreSupprimerun an plus un jour : inapte à conduire...
La logique administrative est partout la même en ce bas monde !
A moins que ce ne soit l'occasion de gratter quelques SGD d'inscription.
S&G