Après plusieurs mois de désert culturel, j'ai enfin franchi le seuil d'une salle de spectacle , en l'occurence, le "Esplanade Theatres on The Bay", le fameux bâtiment dont le toit ressemble à un durian. L'affiche était tentante, les photos alléchantes et le programme prometteur. Celui-ci vantait les mérites d'un show conjuguant danse traditionnelle indienne et contemporaine pour une interprétation moderne du conte traditionnel Ramayana au travers de 3 personnages féminins clés. La danseuse-chorégraphe-créatrice du projet entendait ainsi donner, par une approche centrée sur les femmes et non sur les hommes, une vision radicalement nouvelle de ce conte analysant, dans un parallèle audacieux entre tradition et modernité, les relations homme-femme et le poids de la société sur le sexe dit faible.
Dans la petite salle, la communauté indienne avait largement investi les rangées de sièges inconfortables et, certainement seules expatriées caucasiennes de l'auditoire, nous faisions pâle figure dans nos habits européens face aux paillettes des saris. Singapour oblige, le spectacle a commencé à 20h pétantes, comme annoncé sur le programme. Musique traditionnelle et chants joués par des musiciens présents sur scène accompagnaient la danseuse. Malheureusement et pour être tout à fait honnête, mon enthousiasme de spectatrice novice de danse indienne m'a rapidement abandonnée. Au bout de 45 min, je n'ai rapidement plus eu aucune pitié pour la scénogaphie indigente qui consistait, entre deux performances chorégraphiques (ou ce qui en tenait lieu) à projeter de façon répétitive de pauvres images crayonnées accompagnées de voix off dont celle d'un enfant au rôle convenu de Candide. La danse, initialement constituée de mouvements gracieux et sonores, s'est rapidement tranformée en un mélange (très) approximatif de mime et de roulements d'yeux, censé représenter les différentes séquences du conte ! Initialement prévu pour durer 1h15, nous avons eu lamalchance de profiter du spectacle pendant 2h... Au moment du salut final, les applaudissements ont retenti de façon modérée, signe tangible que nous n'étions visiblement pas les seules à émettre des signaux de retenue quant à la qualité du show.
Au final, le bilan mitigé de la soirée fut le suivant :Dans la petite salle, la communauté indienne avait largement investi les rangées de sièges inconfortables et, certainement seules expatriées caucasiennes de l'auditoire, nous faisions pâle figure dans nos habits européens face aux paillettes des saris. Singapour oblige, le spectacle a commencé à 20h pétantes, comme annoncé sur le programme. Musique traditionnelle et chants joués par des musiciens présents sur scène accompagnaient la danseuse. Malheureusement et pour être tout à fait honnête, mon enthousiasme de spectatrice novice de danse indienne m'a rapidement abandonnée. Au bout de 45 min, je n'ai rapidement plus eu aucune pitié pour la scénogaphie indigente qui consistait, entre deux performances chorégraphiques (ou ce qui en tenait lieu) à projeter de façon répétitive de pauvres images crayonnées accompagnées de voix off dont celle d'un enfant au rôle convenu de Candide. La danse, initialement constituée de mouvements gracieux et sonores, s'est rapidement tranformée en un mélange (très) approximatif de mime et de roulements d'yeux, censé représenter les différentes séquences du conte ! Initialement prévu pour durer 1h15, nous avons eu la
- une meilleure connaissance du conte Ramayana,
- un postérieur endolori par des sièges à l'assise effroyablement dure,
- une très forte frustration quand je me suis aperçue que je devrai me passer d'une glace réconfortante, la boutique étant fermée eu égard à l'heure tardive de fin du spectacle !
Dommage !
RépondreSupprimerPar contre ta photo est très belle !