Bali, c’est déjà l’Indonésie mais l’Indonésie avec un développement touristique intense et donc un certain confort pour les occidentaux qui se pressent pour visiter l’île des Dieux, petite perle à 2 h de vol de Singapour.
Bali, pour nos premières vacances asiatiques, c’était l’assurance de ne pas se retrouver sans eau potable avec un bébé, de trouver des restaurants partout et des hôtels dignes de ce nom avec une vraie salle de bain et des toilettes mais aussi la possibilité de faire autre chose que plage et piscine ! Evidemment, nous ne sommes pas les seuls à penser à cela et nous avons plus entendu parler français en une semaine qu’en 6 mois à Singapour !
Si les zones très touristiques du Sud (du côté de Seminiak) ne risquent pas de m’attirer à nouveau (trop de monde, mer dangereuse, plage pas propre), Bali a néanmoins un charme certain. Si je devais accoler un adjectif à cette île, ce serait « gracieux ». La grâce transparaît dans la simplicité des sarongs portés par les femmes, dans l’élégance des gestes qui accompagnent les offrandes, dans les paysages vert tendre des rizières, dans la beauté des temples ou dans le sourire des balinais dont la gentillesse est une réalité (surtout s’ils n’ont rien à vendre !).
L’île des Dieux mérite bien son nom. Les dieux de l’hindouisme (mais revisités à la balinaise) sont partout : dans les temples (familiaux, communautaires ou publics), honorés par les petites offrandes de fleurs disséminées dans les rues, dans les statues qui ornent les places publiques, dans les autels qui décorent rizières comme jardins d’hôtel. Partout des démons aux yeux exorbités nous ont accompagnés, nous regardant entrer, au travers des portes sculptées dans les sanctuaires où des prêtres vêtus de blanc des pieds à la tête conduisaient les cérémonies : une clochette qui tinte pour appeler les dieux, trois aspersions d’eau bénite sur les mains, la bouche et le front pour purifier actions, paroles et pensées, des prières incompréhensibles pour nous, des mouvements gracieux de mains qui s’envolent vers le ciel. La religion est omniprésente chez les balinais, jusque sur leur carte d’identité où la mention de la croyance doit être portée, le terme « athée » n’étant pas recevable.
Dans certains cas, les temples doivent aussi être partagés avec d’autres habitants que sont les singes qui ont très bien compris ce que représente le tourisme en terme de manne alimentaire. En d’autres termes, ignorant les politiques de préservation visant à conserver les animaux dans leur état naturel grâce à des dons d'argent désintéressés de gentils touristes, les macaques ont assimilé les pratiques commerciales en circuit court. Plusieurs options possibles :
- pour le pacifique : la banane arrive directement de la part du germain à sandale et le singe la déguste tranquillement à distance respectable.
- pour l’impatient : si la sus-dite banane ne vient pas assez vite, un petit arrachage est tout à fait envisageable, éventuellement accompagné de griffure ou de morsure le cas échéant, pour indiquer au japonais gominé qu’il faudrait accélérer.
- pour le curieux : une fouille directe dans le sac à dos permet de repérer rapidement si la danoise à coup de soleil ne cacherait pas un petit paquet de chips.
- pour le malin : un petit vol de lunettes de vue sur une touriste sexagénaire pas trop vive, une aimable balinaise qui les récupère au péril de sa vie grâce à un don généreux de cacahuètes, une française reconnaissante qui distribue en remerciement quelques roupiahs à la "courageuse" autochtone... Une joint-venture en somme ...
Bali, pour nos premières vacances asiatiques, c’était l’assurance de ne pas se retrouver sans eau potable avec un bébé, de trouver des restaurants partout et des hôtels dignes de ce nom avec une vraie salle de bain et des toilettes mais aussi la possibilité de faire autre chose que plage et piscine ! Evidemment, nous ne sommes pas les seuls à penser à cela et nous avons plus entendu parler français en une semaine qu’en 6 mois à Singapour !
Si les zones très touristiques du Sud (du côté de Seminiak) ne risquent pas de m’attirer à nouveau (trop de monde, mer dangereuse, plage pas propre), Bali a néanmoins un charme certain. Si je devais accoler un adjectif à cette île, ce serait « gracieux ». La grâce transparaît dans la simplicité des sarongs portés par les femmes, dans l’élégance des gestes qui accompagnent les offrandes, dans les paysages vert tendre des rizières, dans la beauté des temples ou dans le sourire des balinais dont la gentillesse est une réalité (surtout s’ils n’ont rien à vendre !).
L’île des Dieux mérite bien son nom. Les dieux de l’hindouisme (mais revisités à la balinaise) sont partout : dans les temples (familiaux, communautaires ou publics), honorés par les petites offrandes de fleurs disséminées dans les rues, dans les statues qui ornent les places publiques, dans les autels qui décorent rizières comme jardins d’hôtel. Partout des démons aux yeux exorbités nous ont accompagnés, nous regardant entrer, au travers des portes sculptées dans les sanctuaires où des prêtres vêtus de blanc des pieds à la tête conduisaient les cérémonies : une clochette qui tinte pour appeler les dieux, trois aspersions d’eau bénite sur les mains, la bouche et le front pour purifier actions, paroles et pensées, des prières incompréhensibles pour nous, des mouvements gracieux de mains qui s’envolent vers le ciel. La religion est omniprésente chez les balinais, jusque sur leur carte d’identité où la mention de la croyance doit être portée, le terme « athée » n’étant pas recevable.
Dans certains cas, les temples doivent aussi être partagés avec d’autres habitants que sont les singes qui ont très bien compris ce que représente le tourisme en terme de manne alimentaire. En d’autres termes, ignorant les politiques de préservation visant à conserver les animaux dans leur état naturel grâce à des dons d'argent désintéressés de gentils touristes, les macaques ont assimilé les pratiques commerciales en circuit court. Plusieurs options possibles :
- pour le pacifique : la banane arrive directement de la part du germain à sandale et le singe la déguste tranquillement à distance respectable.
- pour l’impatient : si la sus-dite banane ne vient pas assez vite, un petit arrachage est tout à fait envisageable, éventuellement accompagné de griffure ou de morsure le cas échéant, pour indiquer au japonais gominé qu’il faudrait accélérer.
- pour le curieux : une fouille directe dans le sac à dos permet de repérer rapidement si la danoise à coup de soleil ne cacherait pas un petit paquet de chips.
- pour le malin : un petit vol de lunettes de vue sur une touriste sexagénaire pas trop vive, une aimable balinaise qui les récupère au péril de sa vie grâce à un don généreux de cacahuètes, une française reconnaissante qui distribue en remerciement quelques roupiahs à la "courageuse" autochtone... Une joint-venture en somme ...
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