jeudi 28 juin 2012

Pourquoi ?...

... Les Chinois crachent-ils ?

Officiellement, le crachat est interdit à Singapour et fut même banni des JO de Pékin ! Alors pourquoi les Chinois crachent-ils ? Loin de moi l'idée de stignatiser une population car la question peut être étendue à d'autres catégories d'êtres humains, sans considération raciale car le Chinois est accompagné dans la quête du saint molard par le Footballeur, si possible devant caméra ou le D'jeun' à caleçon apparent. En ce qui concerne le footballeur, un article de fond relevé hier sur slate.fr semble indiquer qu'une pratique sportive intense entraîne une modification de la composition chimique de la salive et donc de sa texture. Plus collante et abondante, la salive, paraît-il... Tout encombré par ce mucus, le footballeur est donc bien obligé de s'en débarasser sur la pelouse... A cette explication pseudo-scientifique, j'opposerai le seul exemple de ma pratique sportive qui, si loin de pouvoir être comparée à du haut-niveau, n'en reste pas moins intensive selon mes propres critères physiques et ne s'accompagne néanmoins pas d'expectorations, si ce n'est verbales contre la pratique totalement masochiste et incompréhensible du jogging ... Je doute d'ailleurs que mes partenaires au tennis ou mes compagnes de misère du footing apprécieraient ce genre de pratique, fusse-t-elle conduite en plein air... Pour le D'jeun au jean dégoulinant, le journal ne donne pas d'infos mais je pencherais assez pour une affirmation assez primaire de la bestialité de l'animal en devenir ou de l'expression basique d'un excès de testostérone face à des congénères revendiquant soit un territoire géographique soit une femelle consentante... Bref, DE-GOU-TANT !  Quant aux Chinois, les explications vont bon train sur le net mais s'accordent sur un point : au grand dam des âmes sensibles, le crachat est partie intégrante de la culture chinoise. Le glaviot bruyamment expectoré est considéré comme un moyen de se débarasser des déchets du corps que la médecine chinoisie traditionnelle conseille de ne pas conserver intra-corpore. Contrant cette science millénaire, l'épidémie de SARS a eu, semble-t-il au moins un avantage, celui de mettre en avant la transmission du virus par les sécrétions et je n'ai heureusement jamais eu à éviter sur un trottoir les productions pulmonaires des habitants locaux. Quoique la crainte des amendes peut-être ait pu aussi avoir son effet.... Il n'est cependant pas rare (même ici à Singapour) de voir un chauffeur de taxi baisser sa vitre et gratifier le bitume d'une expectoration chargée. Je n'ose d'ailleurs imaginer le sort réservé aux vents de tous ordres qui, si l'on applique le précepte précédent, doivent eux aussi être expulsés ! Sachez néanmoins que pour les Chinois, le même genre de production exprimée dans un mouchoir relève quasiment du transport de déchets nucléaires et qu'ils sont tout autant dégoutés de nous voir rempocher un mouchoir ayant accompli son devoir que nous de les voir cracher... Alors question de culture ou d'hygiène ? 

PS : j'inaugure avec ce billet une petite rubrique que j'espère voir devenir récurrente, le frein éventuel pouvant être ma malheureuse et souvent défaillante inspiration... J'essaierai donc de répondre à une question existentielle de la manière la plus appropriée (je n'ai pas dit la plus exacte!) et si vous voulez me soumettre des thèmes, n'hésitez pas !

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