Les amitiés enfantines ont mis quelques mois à se nouer mais depuis fin mai, la saison des birthday parties bat son plein. Pas un week-end sans son lot d'anniversaire, pas une semaine sans un (ou plusieurs) déplacement contraint enthousiaste de la mère de famille à ToysR* pour acheter le cadeau parfait à un enfant, certes certainement charmant, mais qu'elle n'a en général jamais vu et pour lequel ses propres rejetons ne sont pas riches d'idées de présents.
Mais tout ça n'est pas anodin sur le plan écologique et mon dernier samedi après-midi se révèle être l'illustration de tout le mal que, sous prétexte d'amusement des enfants, on peut faire à la planète et à ses habitants :
- un bilan carbone désastreux avec 12 trajets distincts, en voiture individuelle, entre 10h et 18h00 et 51,2 km parcourus en ville avec arrêts fréquents et, comble du comble, climatisation.
- un consumérisme primaire de jouets plein de dérivés pétrochimiques qui finiront dans quelque temps dans une poubelle de déchets non recyclables.- un bien-être animal mis à mal par une mère sans scrupules avec 2 siestes de bébé amputées et une consommation aléatoire (car de réconfort) de brioches au mépris de toute considération diététique.
- des relations de couple qui ne devraient pas tarder à se détériorer quand Fred découvrira les restes d'au moins deux brioches (Cf ci-dessus) éparpillés à l'arrière du carrosse familial dont il se sert également sur le plan professionnel.
Heureusement pour ma conscience écologique que je n'ai pas rajouté à ces actions quasi-criminelles une pédicure/manicure avec produits contenant extrait de baleine et testés sur chimpanzé.
Ceci étant dit, relevons deux points positifs de taille :- de grands enfants ravis de leur après-midi,
- une pratique grandement améliorée du stationnement avec une moyenne de 1,5 manoeuvres de parking/heure.
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