Il fait beau, il fait chaud, les cocotiers bruissent dans le jardin, la mer clapote en contrebas, vous sentez la crème solaire de votre amoureux/se à vos côtés. Aaah, la vie est belle ! Oui, vous êtes en vacances, avez laissé les enfants soucis du quotidien professionnel et/ou privé à la maison et décidé de profiter de votre court séjour exotique. Alors, dans un élan d'optimisme incontrôlable, vous décidez d'assumer votre futilité. OK, votre plus sérieuse préoccupation est de savoir sur quoi se portera votre choix pour l'apéritif du soir et votre plus grand problème que votre maillot de bain préféré vous boudine un peu (trop de fried rice peut-être ?). Qu'importe si le ciel s'est un peu voilé, si l'océan est troublé par les récentes averses, si la mer est vert émeraude plutôt que turquoise ou si la masseuse a les mains froides, vous enthousiasmez pour tous ces petits riens qui vous entraînent loin de votre vie de tous les jours et vous vident la tête du quotidien. Vous batifolez dans la piscine, devisez gaiement avec les amis anciens ou récents que vous avez trouvés là, découvrez votre pays d'accueil temporaire à pied, en bateau ou en éléphant et franchement vous vous dites que vraiment vous avez de la chance... jusqu'à ce que vous entendiez "Les verres à cocktail, c'est trop nul !". Alors là, votre karma s'effondre et vos chakras se referment brutalement comme des huîtres... Vous venez de rencontrer un/une nuisible ! Cette espèce, malheureusement très répandue, n'a rien de commun avec le cafard géant de nos contrées, le serpent venimeux ou le moustique affamé mais représente un exemplaire fâcheux de la race humaine : le touriste mécontent ! Attention, je ne parle pas du vrai plan galère avec rapatriement sanitaire à la clé, nuit à la belle étoile par -10 degrés ou attente de 48h dans le hall de l'aéroport, ni même d'un légitime mécontentement face à un hébergement insalubre ou une nourriture sans hygiène ! Le touriste mécontent a payé son voyage une fortune alors les glaçons ont intérêt à taillés en cubes réguliers, le sable de la plage ne doit pas coller aux jambes et l'indigène local a intérêt à comprendre l'anglais parce que quand même c'est la langue universelle !!! Alors pour remédier au problème et ne pas laisser le nuisible atteindre votre sérénité flambant neuve, deux solutions : la première, tout à votre honneur, consiste à ignorer et éviter le fieffé râleur mais ce n'est pas toujours facile ; la seconde, nettement plus mesquine, revient au contraire à prêter attention à ses élucabrations d'en tirer, en privé (on est lâche, hein ?) des remarques ironiques et moqueuses... Parfois même, ça peut finir sur un blog...
Fréquentez un peu moins les CMed et autres chaines à étoiles de vos contrées et vous verrez, tout ira mieux, ou bien emportez sans faute une bombe de Baygon ;-)!
RépondreSupprimerLa vie est dure aux pauvres gens...
Nul besoin d'être dans un grand hotel pour passer de belles vacances, ici comme ailleurs... Les insatisfaits chroniques se rencontrent malheureusement partout.
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