On ne peut plus leur faire confiance. En France, on ne risquait pas d'oublier. Immuable et constants, les enseignants se fendaient d'un petit objet ou d'une belle pensée que les enfants rapportaient pour embellir un dimanche matin. Généralement le père était dûment averti et fournissait également un petit quelque chose à sa moitié pour son rôle maternel dans la famille. Oui, mais voilà, ici il y a le Mother's Day un peu avant. Comme ce n'est "pas d'chez nous", on ne le fête pas. Pour être tout à fait honnête, moi, tout à mon sacerdoce d'intégration dans mon pays d'accueil, j'ai réclamé une petite récompense... Eh bien, j'ai bien fait car pour la fête des Mères, je n'ai rien eu ! Pas un poème, pas une chanson, pas un cadeau, pas un mot de mes enfants, pas un baiser de mon mari... Nada, niente, nothing, nichts, meiyou ! Tout le monde avait oublié, moi y compris... J'ai finalement eu, après vérification internet de la date (29/05), une rose de mon fils hier soir, un regard honteux de mon cher époux et un léger haussement d'épaule de ma fille. Pas très glorieux... Et le pire dans tout ça ? J'ai oublié de la souhaiter, cette fameuse fête des mères, à ma maman et ma belle-maman !!! Pardon, pardon... C'est promis, je ne recommencerai plus : j'ai déjà rentré la date 2012 dans mon agenda. Ce sera le 3 juin...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire