La légende dit que, pour prouver son innocence et sa fidélité à son mari, Draupadi, l’une des héroïnes du poème épique Mahabarata, dût marcher, pieds nus, sur un tapis de braises. Elle en sortit indemne. Pour honorer la déesse, les croyants (mâles uniquement) prouvent à leur tour leur foi en marchant sur des charbons ardents lors du "Firewalking Festival" ou "Theemidhi". En l'occurrence, cela se passait dimanche soir au Sri Mariamman Temple, le plus ancien temple hindou de Singapour et, anecdotiquement, celui qui se trouve au coeur de Chinatown.
Les cérémonies étant censées commencer autour de minuit, nous sommes tranquillement arrivés aux alentours de 23h00 et nous nous sommes trouvés face à une montagne de chaussures à l'entrée du temple, nous indiquant ainsi que nous allions très certainement devoir partager notre espace vital avec nombre de nos congénères. Ayant choisi un emplacement judicieux pour poser nos tongs tout en espérant ne pas repartir pieds-nus arès la visite, nous avons pénétré dans le temple que je n'avais jamais vu aussi grouillant de vie. Les statues des dieux, dûment bijoutées, disparaissaient sous les guirlandes de fleur offertes par les croyants et, entre les différents bâtiments, étaient tendus des fils auxquels étaient suspendus des feuilles de manguier et des tressages de feuilles de bananier. Le brasier, une sorte de fosse peu profonde de 5 m de long environ, était en cours de préparation. Les meilleures places pour le voir étant soit attribuées aux familles/officiels/journalistes etc., soit prises d'assaut par les "early birds", nous nous sommes contentés de l'observer grâce aux écrans judicieusement placés autour et dans le temple car, oui, les hindous vivent aussi à l'heure technologique. La chaleur aux alentours semblait insoutenable et les hommes qui s'en occupaient, tous vêtus de jaune safran, se versaient des seaux d'eau sur le corps avant de de s'en approcher, de l'attiser, de le ratisser ou de le tasser, bref une préparation digne des BBQ des grands soirs d'été ! Finalement, après que la procession des croyants venus du temple Sri Veeramakaliamman soit arrivée dans l'excitation et les chants, les sprints sur terrain chaud ont commencé. Ce sont 4000 pénitents qui ont parcouru pendant toute la nuit ces quelques mètres plus ou moins rapidement selon leur degré de résistance. Regards hallucinés pour certains, concentration intense pour d'autres mais pour tous, à la sortie d'une marche sur des braises ardentes, la joie et la fierté se lisait sur leur visage et aucun ne semblait souffrir de brûlures... La foi soulève des montagnes dit-on, ici en tout cas, elle a fait office de combinaison anti-feu !!!
Les cérémonies étant censées commencer autour de minuit, nous sommes tranquillement arrivés aux alentours de 23h00 et nous nous sommes trouvés face à une montagne de chaussures à l'entrée du temple, nous indiquant ainsi que nous allions très certainement devoir partager notre espace vital avec nombre de nos congénères. Ayant choisi un emplacement judicieux pour poser nos tongs tout en espérant ne pas repartir pieds-nus arès la visite, nous avons pénétré dans le temple que je n'avais jamais vu aussi grouillant de vie. Les statues des dieux, dûment bijoutées, disparaissaient sous les guirlandes de fleur offertes par les croyants et, entre les différents bâtiments, étaient tendus des fils auxquels étaient suspendus des feuilles de manguier et des tressages de feuilles de bananier. Le brasier, une sorte de fosse peu profonde de 5 m de long environ, était en cours de préparation. Les meilleures places pour le voir étant soit attribuées aux familles/officiels/journalistes etc., soit prises d'assaut par les "early birds", nous nous sommes contentés de l'observer grâce aux écrans judicieusement placés autour et dans le temple car, oui, les hindous vivent aussi à l'heure technologique. La chaleur aux alentours semblait insoutenable et les hommes qui s'en occupaient, tous vêtus de jaune safran, se versaient des seaux d'eau sur le corps avant de de s'en approcher, de l'attiser, de le ratisser ou de le tasser, bref une préparation digne des BBQ des grands soirs d'été ! Finalement, après que la procession des croyants venus du temple Sri Veeramakaliamman soit arrivée dans l'excitation et les chants, les sprints sur terrain chaud ont commencé. Ce sont 4000 pénitents qui ont parcouru pendant toute la nuit ces quelques mètres plus ou moins rapidement selon leur degré de résistance. Regards hallucinés pour certains, concentration intense pour d'autres mais pour tous, à la sortie d'une marche sur des braises ardentes, la joie et la fierté se lisait sur leur visage et aucun ne semblait souffrir de brûlures... La foi soulève des montagnes dit-on, ici en tout cas, elle a fait office de combinaison anti-feu !!!
nous avons l'impression que finalement Singapour est une sucession de fêtes... vivent les multiculturalités et profite bien ...
RépondreSupprimerBISOUS devant les vignes toutes jaunes (la côte est d'or !)