mardi 14 septembre 2010

Must

Ici, comme ailleurs, il y a des incontournables, les lieux à ne pas manquer, les adresses que l'on s'échange en disant "c'était géniaaaaal", les plats qu'il faut goûter : enfin tout ce qu'il faut mettre sur sa "to do" liste, celle qu'on utilise en général pour occuper enfants, mari ou estomacs désoeuvrés. Le week-end dernier, nous avons choisi une option délibérement dédiée aux adultes (en toute décence bien sûr) et visité, en une soirée et dans un but purement informatif pour vous lecteurs avides, deux bars. Vous voyez donc qu'on ne recule devant aucun sacrifice, au péril parfois de notre santé. A notre programme éclectique, les anges du Divine Bar et les cacahuètes du Long Bar du Raffles !
A notre arrivée au Divine Bar, nous nous sommes retrouvés dans une sorte de hall de gare à l'architecture stalinienne revue sauce Art Déco et dans lequel il n'y avait que 2 tables d'occupées sur la vingtaine que contenait la salle. Autant dire que la réservation que j'avais pris soin de poser 2 jours auparavant m'est apparue comme totalement dispensable. C'était donc bien trop calme, la musique lénifiante de fond n'ajoutant rien à l'ambiance quasi-gériatrique qui régnait dans le lieu. Heureusement, outre nos charmants convives (et malheureuses victimes de mon souhait de visiter ce fameux bar), il y avait pour alimenter la conversation et occuper les yeux (enfin surtout ceux d'un monsieur un peu libidineux au bar) les envols répétés d'une jolie fille dont le métier d'ange consiste à ranger et extraire les bouteilles de vin d'une "cave" de 12 m de haut, le tout dans le chuintement du treuil auquel est suspendue la belle.... Des prix à la hauteur du plafond et un spectacle amusant sans être bouleversant... Comme dirait l'autre, veni, vidi, vici...
Nous avons donc poursuivi notre chemin vers le tout proche hotel Raffles et son fameux "Long Bar". Là, la prise de risque est maximale car il faut évoluer avec élégance et délicatesse sur le sol glissant recouvert des traîtresses enveloppes de cacahuètes que les clients jettent traditionnellement au sol en consommant le célèbre cocktail Singapour Sling, très rouge, très sucré, pas très bon. Une ambiance nettement plus animée, une salle pleine et Tina Turner en fond (très) sonore grâce à la voix magnifique d'une toute petite Asiatique accompagnée par un musicien au brushing rappelant de façon assez criante un hérisson permanenté nous ont permis de passer un bon moment et de rentrer, des cosses de cacahuètes encore collées aux vêtements, dans un taxi qui nous a trouvées "very happy, lah !".

Divine Bar, Parkview Square lobby, 600 North Bridge Road
Long Bar, Raffles Hotel Singapore, 1 Beach Road.

2 commentaires:

  1. On avait teste et aime les cacahouètes mais pas l'ange ...
    Mais au vu de ta description , pas sure d'avoir rate quelquechose ...

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  2. Faut pas croire hein ? certains jours, la vie d'expat c'est pire que "Sing Sing" et "Cayenne" réunis !

    S&G

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